Le niveau

Rituel apprenti Stricte Observance

« A quoi vous fait penser le niveau que porte le Frère premier Surveillant ? »

R. Tel un polisseur au travail, celui du Frère et des autres Compagnons et Apprentis est souvent mesuré grâce au niveau.

Aussi, le Premier Surveillant doit souvent vérifier, grâce au niveau, que les Frères font leur devoir dans leur construction de la vertu.

D’une première lecture il ressort que le niveau est là pour vérifier et mesurer que le travail de polissage effectué par le Frère, il semblerait que se soit le 1^er Surveillant, et par les Compagnons et Apprentis, les Maitres n’étant pas apparemment concernés réalisent correctement « leur devoir », je dirai leur chef d’œuvre  dans l’établissement ou « la construction de la vertu ».ou comme l’ aurait dit Socrate  construisent ou empruntent le chemin qui les mène à la rencontre de la Présence Divine, du Sacré, de Celui qui est, de l’Eternel après avoir appris à marcher selon l’équerre de la vérité que porte le Vénérable Maître et que lui seul porte et que lui seul a la qualité pour la  porter. J’en veux pour preuve :

« Q. Avec quoi comparez-vous votre Maître ?

R. Avec le soleil.

Q. Pourquoi ?

R. Comme le soleil régit le jour et illumine le monde, le Maître régit la Loge et illumine les Frères. »

Ou encore :

« Q. Avec quoi comparez-vous vos Surveillants ?

R. Avec la lune. Car comme la lune reflète les rayons du soleil afin qu’elle nous éclaire la nuit, les Surveillants éclairent notre vision du Maître et nous aident à trouver la vérité. »

Il apparait donc que sans une aide extérieure nous ne pouvons arpenter seul le chemin bien que nous soyons le seul concerné par le cheminement.

Il apparait également que le travail de vérification du Frère 1^er Surveillant fait lui-même l’objet d’un contrôle et que son travail consiste aussi à participer au polissage.

Le niveau vérifie si le polissage est correct. Nous parlons donc d’horizontalité.

Que peut bien signifier polissage et horizontalité ? Devoir et construction ? Pourquoi les Maîtres ne sont- ils pas cités ? Pourquoi le terme souvent est- il employé ?

Nous constatons la richesse de notre rituel. « En même pas trois lignes » une foule d’interrogations se posent à nous. Evitons les avis emplis de certitudes quant à sa qualité moindre. Chaque mot a son importance et débouche souvent sur une compréhension plus grande qui à son tour nous emmène encore plus loin, bien souvent très, très loin. Ce que je veux dire c’est qu’il existe également plusieurs niveaux de lecture en rapport avec l’ésotérisme chrétien comme référence. Il en va de même, je dirai en toute humilité pour la Bible ou le Livre de la Parole. Connaitre la ligne de force, la ligne de vérité directrice qui part de Genèse pour aller jusqu’en Apocalypse permet de comprendre toutes les facettes  de la Parole créatrice de Celui qui est qui se développe devant nos yeux.

Poursuivons la lecture du rituel.

Discours orateur

« Chez nous, c’est un us ancien que de recouvrir nos tenues avec l’obscurité de la nuit et de cacher notre Loge à ceux qui n’en font pas partie par des fermetures opaques.

Par cette seule représentation, nous montrons que nos actions sont ainsi conçues qu’elles puissent être présentées aux deux lumières du monde.

Le compas et la règle que vous pouvez voir ici attestent de la régularité de notre construction.

L’équerre, le niveau et le fil à plomb sont les Signes de votre Maître et de ses deux Surveillants. »

« Q. Qu’est ce qui illumine votre Loge ?

R. Trois grandes lumières.

Q. Quelles sont-elles ?

R. Le soleil, la lune et les étoiles.

Q. Où était assis votre Maître ?

R. Du côté du lever du soleil.

Q. Où se trouvaient les Surveillants ?

R. Du côté du coucher du soleil.

Q. Comment votre Maître était-il vêtu ?

R. De bleu et d’or.

Q. Avec quoi comparez-vous votre Maître ?

R. Avec le soleil. »

Ces trois grandes lumières montrent le cheminement de la Lumière qui vient du soleil. La Lumière qui voyage du Soleil sur la lune est portée par les étoiles, étoiles qui ont séparé la lumière qui émane d’elle-même, des ténèbres pour aller éclairer le Jardin, la terre, les hommes, les sœurs et frères sur les colonnes, par un fleuve qui sort d’Eden et qui se divise en quatre bras.

Le Soleil nous donne la première Lumière.  

« Q. Quels sont les ornements ?

R. L’étoile flamboyante, le pavé mosaïque et le châssis orné. »

La deuxième lumière ne serait- elle pas l’étoile flamboyante plutôt que la lune, un ornement, qui ne se contente que de refléter la lumière?

Cependant, ne pouvons- nous pas envisager le Soleil comme symbolisant l’Esprit et la Lune l’eau et dans ce cas comme le dit  Jean « …si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu...…si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu … ..Il faut que vous naissiez de nouveau. »

Rappelons- nous  Genèse  « 1:1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.

1:2 La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. 1:3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.

1:4 Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.»

L’abîme, lieu de la fournaise primordiale totalement inhospitalière symbolise la destruction, l’extermination, l’Hadès. Les ténèbres survinrent, obscurité totale, vide gigantesque, « âge sombre ». La lumière, émanant d’elle-  mêmese libère de la matière, des ténèbres, milieu informe. Les eaux, soupe primordiale, apparaissent. L’Esprit de Dieu porté par la lumière, la Parole se meut au dessus d’elles. Les cieux et la terre furent créés, deux créations, la céleste et la terrestre soit le 6^ème jour de Genèse ;

Dieu a créé en 6 jours les cieux et la terre, soit pour la 1^ère valeur 8 de 1 jour vaut 1000ans :

6*8 = 48 qui est la valeur en décibels d’1 octet d’informations transmises.

« 2:10 Un fleuve sortait d'Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras »

 48/4 = 12.

12 est la Lumière porteuse de la Parole. Le Jardin est la terre.

Maintenant pouvons- nous envisager de connaitre le type des informations transmises ? Là,

réside un autre mystère et il est grand. Parlons- nous de transfert d’informations ?

De 0 et de 1 ?

«nos actions sont ainsi conçues qu’elles puissent être présentées aux deux lumières du monde»

Des conditions sont requises. L’engagement sur le chemin est action. Rien n’est acquis. « puissent être présentées » désigne-t-il un jugement, une estimation à venir. Il faut être juste. Il faut être reconnu juste.

Discours Orateur « Si nous voulons voir entièrement, nos actions doivent respecter une régularité précise. »

« Si nous voulons voir entièrement » mais voir quoi ?

 « Le compas et la règle que vous pouvez voir ici attestent de la régularité de notre construction. » Le compas et la règle sont donc des garants quant à la régularité de la construction que le niveau, n’oublions pas le niveau, vient vérifier dans sa réalisation.

Ezéchiel « 44:15 Mais les sacrificateurs, les Lévites, fils de Tsadok, qui ont fait le service de mon sanctuaire quand les enfants d'Israël s'égaraient loin de moi, ceux-là s'approcheront de moi pour me servir, et se tiendront devant moi pour m'offrir la graisse et le sang, dit le Seigneur, l'Eternel.

44:23 Ils enseigneront à mon peuple à distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ils lui feront connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur. »

N’est ce pas cela que nous devons voir ?

Jean « 6:44 Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le ressusciterai au dernier jour. »

Après le jugement nous serons reconnus, les rachetés de la terre de Jésus qui nous éveillera ou les tribus de Manassé et Ephraïm nées en terre d’Egypte, en esclavage qui appartiennent à l’Eternel. L’éveil n’est- il pas le but ultime de l’Ordre ? Etre en esprit lorsque la loge est ouverte pour que la Parole se fasse chaire ?

En fait de ces deux lumières laquelle est primordiale ? Le soleil : la lumière qui porte la Parole de l’Eternel ou la lune : les eaux primordiales, la consubstantialité. Elles sont complémentaires. Cependant sans la Parole  la création est impossible.

Jean « 1:9 Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.

1:10 Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue.

1:11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue.

1:12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, »

La foi est également un élément essentiel. L’incrédule, il me semble devrait rester dans les ténèbres. J’oublie : le vent souffle où il veut, quand il veut et sur qui il veut.

Il nous est par ailleurs bien précisé que l’équerre, le niveau et le fil à plomb forment une entité à savoir le Vénérable Maître, le 1^er et le second surveillant. Je l’appellerai le triangle primordial, source de Vie.

Catéchisme

Q. Quels instruments avez-vous dans votre Loge ?

R. Trois choses : ustensiles, joyaux et ornements.

« Q. Quels sont les joyaux ?

R. L’équerre, le niveau en cuivre et le fil à plomb. »

Le niveau est un joyau qui fait partie des instruments dans la Loge C’est un outil de très grande valeur unique en son genre.

« Q. Que signifie le fil à plomb porté par le Frère Second Surveillant ?

R. Nous devons reconnaître que comme un maçon doit constamment disposer du fil à plomb dans son travail pour rendre le bâtiment durable, le Second Surveillant doit également prendre soin que les Frères poursuivent la ligne droite menant à la vertu et à l’honneur et qu’ils remplissent leurs devoirs à l’égard de l’Ordre. »

« Il faut poursuivre la ligne droite qui mène à la vertu. »  Le Second Surveillant est la verticalité.

« vérifier, grâce au niveau, que les Frères font leur devoir dans leur construction de la vertu. » Le Premier Surveillant est l’horizontalité. 

La vertu est le but à atteindre. La ligne droite est le chemin qui mène à la vertu, à la rencontre de la présence spirituelle.

L’apprenti s’appelle Tubal-Kain. Il est privé de Parole que porte la lumière. Il était dans l’obscurité. Il n’a pas vu la lumière « d’Esprit de vin » qui lui a été montrée lors de sa réception et que les sœurs et frères préfiguraient par leurs épées, l’arme de l’esprit ou la Parole de Dieu. 

Devons- nous avant d’emprunter le chemin pour aller à la rencontre de… apprendre à marcher à l’équerre de la vérité portée par le Vénérable Maître ? Je dirai : certainement.

Horizontalité et verticalité sont liés, complémentaires. Est-ce à dire que sans verticalité, pas d’horizontalité ? Que l’horizontalité peut se déterminer sans verticalité ? Les deux sont liés par l’angle droit qu’elles forment à leur intersection.

Abordons le profane !

Le niveau de maçon remonte à une haute antiquité ; il se compose essentiellement d’un assemblage de trois règles de bois en un triangle au sommet duquel est suspendu un fil à plomb.

Le Larousse définit: du latin "libella" ou "libellus" – balance. hauteur de quelque chose par rapport à un plan horizontal de référence (le niveau d'un fleuve); instrument qui permet de vérifier l'horizontalité d'une surface; valeur de quelque chose, de quelqu'un (niveau d'instruction); échelon d'organisation dans un hiérarchie; appareil optique de visée permettant de définir des directions horizontales; instrument servant à mesurer les différences d'altitude entre les divers points d'un terrain.

 « Le mot « Niveau » vient du latin «libella » mais aussi et plus précisément du bas latin « libellus » qui aurait donné libra, la balance (les librations sont les balancements apparents - depuis la Terre - de la Lune autour de son axe). Avec la balance, nous retrouvons  les notions évidentes d’équilibre et d’égalité. Pourtant, une balance peut ne pas être convenablement tarée et l’iniquité peut survenir. »  
Certains écrivent : « Le niveau  symbolise l'horizontale qui montre l'égalité sociale des hommes, l'altruisme, la moralité et la justice. Toute chose doit être considérée avec une égale sérénité. Dans la vie quotidienne, le niveau représente pour le franc-maçon les assises stables et bien établies qui lui permettront de travailler à son élévation spirituelle. La recherche de l'égalité renforce le ciment qui lie les êtres vivants dans notre société civile. Nous essayons, nous compensons, nous affinons, nous réussissons – ou pas ! »

D’autres  disent : « Le niveau est, avec le fil à plomb ou perpendiculaire, un élément important du symbolisme maçonnique : ce sont les attributs des deux Surveillants, et leur dualité correspond de ce fait à celle des deux colonnes du temple de Salomon. »

Revenons en esprit.

Dans la symbolique johannique, le baptiste s’identifie à la ligne horizontale c’est-à-dire au     « niveau »..

Saint-Jean l’Evangéliste, quant à lui, s’apparente à la verticale « au fil à plomb »...

Apôtre de la lumière et du feu, il est symbolisé par l’aigle.

Exode « 19:3 Moïse monta vers Dieu: et l'Éternel l'appela du haut de la montagne, en disant: Tu parleras ainsi à la maison de Jacob, et tu diras aux enfants d'Israël:
19:4 Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi.
19:5 Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi;
19:6 vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël. »

Celui qui est a porté sur des ailes d’aigle (symbole divin, véhicule des esprits)  les enfants d’Israël (enfants célestes)  qu’Il a fait sortir d’Egypte (l’homme terrestre) pour les amener vers Lui.

Le Baptiste quant à lui est représenté par le coq, symbole de la lumière naissante, signe de vigilance, il est le protecteur et le gardien de la vie.

Pour quelques uns le Prophète Isaïe annoncerait la mission et la venue du Baptiste par ces versets :

« 40:3 Une voix crie: Préparez au désert le chemin de l'Eternel, Aplanissez dans les lieux arides Une route pour notre Dieu.

40:4 Que toute vallée soit exhaussée, Que toute montagne et toute colline soient abaissées!

Que les coteaux se changent en plaines, Et les défilés étroits en vallons!

40:5 Alors la gloire de l'Eternel sera révélée, Et au même instant toute chair la verra;

Car la bouche de l'Eternel a parlé. »

Que nous a encore prophétisé Esaïe ?

Esaïe ( chapitre  28 verset 16-17) L’Eternel dit :

« Voici, j’ai mis pour fondement en Sion, une pierre, une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée ; celui qui la prendra pour appui n’aura point hâte de fuir .Je ferai de la droiture une règle, et de la justice un niveau, et la grêle emportera le refuge de la fausseté, et les eaux inonderont l’abri du mensonge. »

Le niveau concourt donc à l’obtention de la justice, à l’état juste. Le niveau est un outil de destruction et de construction. La ligne droite  ou droiture est la règle. Il est impératif de séparer l’esprit du profane. La vérité libère.

Pour l’apprenti que peut donc représenter le niveau du 1^er Surveillant ?

Je reviens au baptiste.

Jean-Baptiste, dit le Précurseur, celui qui est fêté au Solstice d'Eté, celui qui baptise par l'eau,  évoque le bleu, couleur des Loges Symboliques. Jean le Baptiste est le fils de Zacharie. Celui-là même qui avait perdu la parole à cause de son incrédulité, la retrouve par son obéissance à la naissance de son fils. Jean le Baptiste, témoin du témoin fidèle de la lumière de la Lumière, permet donc à son père de retrouver la parole perdue.

Jean-Baptiste a prêché le repentir. Il invite l’homme de foi à se préparer à la venue de la Lumière porteuse de la Parole, à se mettre en état de la recevoir. Il enseigne l’humilité, le renoncement à soi sans lesquels il n’y a ni initiation ni progrès spirituel : « Moi, je ne suis pas digne de dénouer la courroie de sa sandale » (Jean 1.27) ; « Il faut qu’il croisse et que je diminue » (Jean 3.30).

Jean-Baptiste enseigne comment se préparer à recevoir la Lumière. Il baptise avec l’eau du Jourdain. Il nous fait traverser le Jourdain. Il nous oriente vers la terre promise en empruntant le chemin qui mène à la rencontre de la Vertu.

Encore plus ! Que doit- on trouver au plus profond de l’apprenti et de tous les hommes ?

On doit trouver l’humilité, la bienveillance, l’amour fraternel si non l’harmonie ne règne pas entre les sœurs et frères humains et l’élévation spirituelle est rendue impossible. Une élévation morale et intellectuelle semble nécessaire. La méchanceté, la violence, la haine sont bannies. Comment voulez- vous si non que l’Amour apparaisse ?

Que dit Marie de Magdala,

Evangile de marie magdala :

« Car c’est à l’intérieur de vous que se trouve le fils de l’homme ; allez à lui, ceux qui le cherchent le trouve. »

Que nous dévoile encore l’Enseigneur ou jésus :

« L’attachement à la matière engendre une passion contre nature. Le trouble naît alors dans tout le corps ; c’est pourquoi je vous dis : soyez en harmonie. Si vous êtes déréglé, inspirez – vous des représentations de votre vraie nature. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »

Le « fils de l’homme » est l’aboutissement de l’humanité en gloire.

Qui donne cette harmonie en loge ?

Le Second Surveillant par sa verticalité, le fil à plomb, associé à l’horizontalité, le niveau, du 1^er Surveillant. 

Un peu de musique et d’acoustique.

L'Échelle Diatonique  à 7 degrés la plus connue des échelles à 7 degrés est:

DO -1 – RÉ-2 – MI - 3 – FA -4 - SOL -5 – LA - 6 – SI – 7 -

L’harmonie tonale a pour vocation d'unir les principes d'horizontalité (la mélodie) avec les principes de verticalité (les accords) c'est-à-dire des accords spécifiques à ce système et de leurs enchaînements.

L'essence d'une mélodie (ou d'une harmonie), est déterminée par la nature des intervalles séparant les notes qui la constituent, et non pas par les notes elles-mêmes.

Clé de voûte de l'harmonie tonale, l'accord de septième de dominante, avec ou sans fondamentale, est d'un emploi très fréquent.

En harmonie tonale, un accord de septième de dominante sans fondamentale est un accord de septième de dominante amputé de sa fondamentale – 1, en d'autres termes, un accord de quatre notes placé sur le Ve degré, mais réalisé sans la dominante. La septième de dominante sans fondamentale est donc composée d'une tierce majeure  - 3 , d'une quinte juste – 5 - et d'une septième mineure – 7.

3 – 5 – 7, accord de septième de dominante sans la  fondamentale est la clé de voûte de l’harmonie tonale qui unit horizontalité (mélodie) et verticalité (accord) pour en faire un beau mouvement, une belle progression agréable à l’oreille.

Notre âme, devenue Esprit, par la volonté de l’Eternel, devient une douce mélodie qui Lui est agréable d’entendre et de recevoir.

D’une façon poétique, il nous est indiqué la façon et sous quelle forme nous voyagerons pour aller de notre dimension à celle de l’Eternel. Comme le dit Jésus : « Le royaume de mon Père n’est pas de ce monde. ». On nous parle de perfection, de fréquence et d’ondes. Nous parlerait-on d’un transfert d’informations ?

L'accord de septième de dominante est formé d'un accord parfait majeur plus une tierce mineure.

Qui donne l’accord parfait ?

L’accord parfait majeur est composé d'une fondamentale, d'une tierce majeure et d'une quinte juste

L'accord parfait majeur :

 « fondamentale - do = 1  - tierce majeure - mi= 3  – quinte juste- sol = 5 »   135

153 comme le nombre de poissons de la pêche miraculeuse réalisée par Jésus.

 En acoustique, un intervalle désigne le rapport des fréquences de deux sons. Pythagore a été le premier à associer les nombres à la musique à peu près à la même époque ou Esdras finalisait la Torah dans sa forme et dans son fond.

153 nous donne donc les rapports par rapport à l’octave (1-2-4-8-16-32-64 ….) 5/4 pour la tierce majeure (3) et 3/2 pour la quinte juste (5) soit 135 avec le 1 pour la fondamentale, le 3 pour le mi, tierce majeure et le 5 pour le sol, la quinte juste.  

Cet accord est en effet considéré comme le plus consonant de tous, consonant qui produit un son plaisant à entendre. C'est pourquoi on l'appelle  « accord parfait ».

Jésus donne l’accord parfait pour mettre fin à la confusion.

Pour en terminer, pourquoi les Maîtres ne sont pas cités ?

Une proposition. Si nous associons devoir et compagnon comme « compagnon du devoir », l’apprenti serait un affilié. Le compagnon après son devoir réalisé deviendrait- il Maître. Peut- être tout simplement un compagnon fini. Pour le Maître ce doit être autre chose.

Pourquoi souvent ? Restons dans la mesure de toute chose.

Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez, Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.

Boileau, L'Art poétique                                                                             

Gloire à son Nom.