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Des nombres
4 avril 2014

Pensées

De la maçonnerie !

Mon adversaire principal, reflet dévoyé de mon image dans le miroir, toujours à l’affût, n’attend qu’une faiblesse ou inattention  de ma part pour m’attirer sous la terre, terreau de sa croissance. Ce « moi » change continuellement, s’adapte, se dissimule insidieux, crée des projets illusoires et dit :  «  Cela, c’est moi, cela c’est moi ». Ce « moi » de plusieurs désirs, cache le seul, le vrai, celui qui enfoui  cherche le retour  à l’unité  débarrassé du seul crime contre l’esprit qu’il pourrait commettre : se prendre pour l’origine de toute chose et vouloir à son tour créer : grande prévarication. C’est pour cela que je dis souvent : j’aime les nombres. Ils me le rendent bien car ils me font voyager dans le mystère de leur conceptualisation, de leur rapport et proportion, mais le plus souvent me montrent les signes de Sa Présence. Pour moi il est impératif de n’avoir aucune certitude, de rester toujours l’esprit ouvert, sinon ce ne serait que renforcer la puissance de l’ego. Les certitudes mènent toutes au sectarisme, à l’intégrisme, au totalitarisme. La démocratie a autant de gourous ou de Torquemada en herbe que l ‘ absolutisme, en ce sens ils sont identiques. L’humain est destructeur, il le sait, une grande tragédie. Il ne fait rien pour s’améliorer sinon n’exprimer que des vœux pieux hypocrites qui n’engagent à rien. Incapable d’amour et de compassion il met en péril la terre. Est-il plus important qu’elle ? Est-elle plus importante que lui ? Après tout, une espèce chasse l’autre. Après tout, une planète chasse l’autre. Le support de la vie en transit n’est pas la vie. Son fonctionnement n’est pas vie. Serait-ce là l’explication de cette rengaine obsédante psalmodier par l’Ecclésiaste : « tout est vanité et poursuite du vent » Mais, en fait, qui suis – je pour avoir la prétention à m’extérioriser ainsi ?Sauvons les ponts, vivons en paix dans l’Esprit. Le sens du monde ne réside pas dans le monde. Logique ou mysticisme ?

Il est écrit dans un ouvrage que : « nos ateliers sont des cellules où chacun d’entre nous se ressource, se reconstruit, exerce pour soi-même ce processus d’individuation par lequel un être est supposé devenir « un individu » psychologique, c’est à dire une unité autonome, une totalité ; c’est à dire une voie qui nous invite  à devenir un être réellement individuel ; un retour à notre unité la plus intime. »

Pour moi il manque l’essentiel, l’ouverture à la vie. Mourir sereinement en  bonne santé physique et psychologique  est là le but recherché avec bien sûr en prime un bénéfice comptable pour la société marchande. N’oublions pas Mammon. Par cet intellectualisme rationnel, matérialiste, sans issues,  nous devons nous coucher sur un canapé pour traverser une vie d’angoisse et de névrose. Comment peut-on dire avoir raison gardée en toute chose uniquement par ce que nous refusons le mystère qui nous entoure ou par ce que nous ne le voyons pas ? Ceux qui tiennent ces propos ne  risquent-ils pas de devenir « la paille à brûler » Chacun choisit  son  salut ou sa perdition. A quoi bon cette vie proposée si elle ne mène qu’à la mort. Laissons donc libre court à notre ego puisque dans ce cas nous ne vivons que de l’individualisme à court terme. Du néant nous retournerons au néant. Celui qui compte c’est moi, les autres on n’en a cure. Si ce n’est pas une approche digne de l’animal, de l’instinct, qu’est ce alors ? Ne croyons surtout pas être immortel dans ce présent que nous pensons permanent. Tout le monde dit : « mais oui je le sais bien, on est mortel », et bien non personne ne le sait. Personne n’a jamais vécu sa mort.

Que peut-on ajouter ? Plus globalement il s’agit de la conception de l’homme dans le cadre de l’évolution.

-    La conception scientifique est de considérer l’homme comme un être achevé  ( psychologiquement, physiologiquement, historiquement, culturellement.etc. )   dont les résultats de ses activités sont considérés comme des preuves de son évolution. Il s’agit de l’évolution générale de tous les hommes, de la totalité de l’humanité. Une fois de plus, il ne s’agit que d’une gestion sociologique éphémère vaine, médiocre et dérisoire du court terme. Nous ne parlons que d’hommes et de femmes systèmes.

-   L’homme est un être inachevé d’où  il pourrait résulter quelque chose de différent. Il est une graine, temporaire soumis à transformation. ( Voir Teilhard de Chardin quand il écrit que l’humanité tend vers la Conscience.)

-   Le livre d’Enoch : « Eux ils ont été créés pour mourir. Voilà pourquoi je leur ai donné des femmes afin qu’ils cohabitent avec elles, qu’ils engendrent des enfants qui perpétuent leur race sur la terre. » Cette conception  peut faire grincer des dents. Qui doit évoluer et vivre ? N’est ce pas peut-être l’Etre enfoui dans l’animal humain que nous pourrions appeler fils de l’homme  ? Rappelons-nous une fois de plus l’Ecclésiaste : « tout est vanité et poursuite du vent » dans ce monde quand on ne veut exister que dans le refus de l’autre, le rejet de Dieu. Comme il a raison quand il s’agit de simples mortels comme nous le sommes tous, sans existence propre, le plus souvent gonflés d’orgueil et d’importance. De plus, si nous avons l’arrogance de croire posséder la Connaissance, correspondant le plus souvent à du savoir intellectuel, nous établissons à nouveau une hiérarchie condescendante basée sur les degrés d’accession à cette certitude, à cette vérité où s’engouffre, avide,  l’ego qui s’épanouit et se renforce. En fait l’homme est livré à lui - même. Que peut-être la Connaissance alors ? Pour moi tout simplement une autre vision, une autre audition.

Certains  ont  décrété être maçonnerie chimiquement pure, dépourvue de tout enseignement dogmatique, universel par ce que le terme de sa voie est universel.

A cela, la plus part du  temps je réponds que nous devons déterminer les règles de pensées par lesquelles nous pouvons atteindre la vérité, la réalité, sans la connaître réellement, aussi différentes soient-elles, et non de rendre intelligible tout ce qui existe avec sa raison d’être. La connaître en esprit ; seulement grand ouvert s’élever en esprit. La construction est plus logique que rationnelle. Dites - moi, comment  on peut subordonner la raison universelle à l’individuelle sans subordonner l’objectivité à la subjectivité et au nom de cette raison dénaturée nier et expulser Celui qui Est de sa création. . L’universel assimile toutes les voies. La Tunique sans couture du Christ est l’exemple même d’universalité. Elle assimile toutes les voies qui mènent à elle. En ce sens toutes les voies sont universelles. Autrement méfions - nous, la pensée totalitaire n’est pas loin. La Tradition est attaquée de toute part. Tout se sécularise dans la prévarication contre nature. Certains se renferment sur le respect obtus  de lois divines, lois de fonctionnement, bloquant ainsi l’accès à la connaissance, d’autres ne pensent qu’à renforcer une institution et enfin un grand nombre considère leur  prophète et sa famille  plus importants que notre Seigneur et Maître.

 Pour clore mes réactions, j ‘ exprimerai ma conception de la maçonnerie. C’est celle qui me fait remonter des ombres de la caverne vers le soleil par l’usage d’une  échelle. Débarrassé de notre égotisme et égoïsme sociétal  nous devrions pourvoir accéder à cet amour universel par lequel tout se construit. Egalement  issue pour moi du symbolisme biblique du Temple de Salomon dont la légende d’Hiram,  elle doit me permettre d’expérimenter l’enseignement spirituel de Jésus de Nazareth  par l’emprunt d’une Voie donnant accès à la reconnaissance  si et seulement si le Vent souffle pour maintenir nos voiles dressées.

A présent j’aimerai vous entretenir du Temple de Salomon ,de Salomon lui même.

Données archéologiques sur le premier Temple

  • Nous n’avons aucune donnée      archéologique sur le Temple de Salomon. Le nom même du roi Salomon      n’apparaît nulle part, à l’époque de son règne, dans les documents      archéologiques du Proche-Orient. Cependant, comme la maison de David (c’est-à-dire sa      dynastie) est mentionnée sur la stèle de Tell-Dan, l’archéologie ne met      pas en doute l’existence d’un royaume de Salomon avec Jérusalem comme      capitale. Seule l’étendue de ce royaume pose un vrai problème. Les      analyses les plus récentes de la population de Jérusalem, faites à partir      du relevé de la position des tombes et de leurs datations, conduisent à      penser que la Jérusalem de Salomon, comme celle de David, avait la taille      d’un village de montagne, situé à l’emplacement de ce qu’on appelle la Cité      de David. Si Salomon a effectivement construit un Temple à Jérusalem,      il ne s’agissait certainement pas d’une vaste construction.
  • La première trace archéologique      prouvant l’existence d’un Temple à Jérusalem est indirecte. Sur trois      sites, la forteresse d’Arad, Tel Beer Sheva et Lakis, on a constaté que      des lieux de culte en activité en -800 (équipements pour les sacrifices)      sont désacralisés en -700. Cette constatation prouve que la volonté de ne      pas avoir de lieux de sacrifices décentralisés, volonté proclamée dans la      Bible, est effectivement en pratique en -700. Cette mise en pratique, du      même coup, prouve clairement qu’il existe un Temple central à Jérusalem      vers -700, bien qu’il ne reste aucune trace matérielle du bâtiment. À      l’époque d’Ezéchias, Jérusalem est devenue une cité importante et il est      tout à fait logique qu’un Temple de grandes proportions y soit en      activité.

La structure du  Temple de Salomon et les matériaux précieux utilisés sont décrits notamment dans le 1er Livre des Rois (6,1 – 22). Le prototype de ce Temple est le dispositif portatif protégeant l' Arche d’Alliance tel que décrit dans le Pentateuque. Ce modèle sera repris pour le Second Temple.

Le Temple a une structure concentrique, avec des parties publiques et des parties toujours plus sacrées et toujours plus rarement accessibles. Dans le sanctuaire du Temple, le «Saint des Saints», est conservée l' Arche d’Alliance avec, à l'intérieur entre autre les Tables de la loi. Le Temple comprend en outre des portiques, des autels (parfums, sacrifices d'animaux), des bassins  d ‘ Ablutions.

Construit à partir de la géométrie sacrée, le Temple était divisé en trois lieux essentiels en relation aussi bien avec le macrocosme (ou monde cosmique) que le microcosme (ou monde individuel):

  • Le Vestibule (“Oulam”),      relié à la Terre dans le macrocosme et au corps dans le microcosme, humain      est inondé par la lumière du jour.
  • Le Saint lieu (“Hikal”),      associé à l'Atmosphère dans le macrocosme et l'âme humaine dans le      microcosme, reçoit la lumière du jour réfléchie.
  • Le Saint des Saints      (“Debhir”), représentant le Ciel dans le macrocosme ou l'Esprit dans le      microcosme, est plongé dans l'obscurité.

Sur les deux côtés du Vestibule, se tenaient deux colonnes appelées Jakin et Boaz, disposées le long d'un axe “vertical” qui a son équivalent tant dans le macrocosme que le microcosme.

Le Tabernacle, Temple portatif est le prototype du temple de Salomon.

Tabernacle vient du mot latin désignant une tente (d'après la traduction latine de la Vulgate). Il désigne le lieu saint portatif que le peuple hébreu réalisa dans le désert, après la sortie d'Egypte, sous la conduite de Moïse, pour y célébrer le culte de Dieu. On parle aussi de Tente de la Rencontre, Tente de la Réunion, ou Demeure ("Mishkan", en hébreu).

On pense que le temple de Salomon fut construit dans la partie Est de l'actuelle vieille ville de Jérusalem, dans le secteur de l'Haram-ech-Charif. La partie la plus haute du rocher, aujourd'hui couverte par "le Dôme du Rocher" peut avoir été le sanctuaire intérieur.

Le bâtiment est décrit dans 1 Rois 6:7 et 2 Chroniques 3:4.

L'autel des holocaustes situé en plein air s'élevait à l'Est des portes du Temple. Le prêtre s'y rendait par des escaliers (faisant ainsi désobéissance à une ancienne loi de Dieu qui interdisait les marches : Exode 20:26). Seuls des animaux parfaits pouvaient être sacrifiés : taureaux, béliers, boucs. Le prêtre tranchait la gorge de l'animal sur le côté Nord de l'autel et aspergeait l'autel avec le sang. Puis il écorchait l'animal (en retirant la peau), le dépeçait et posait les morceaux de chair sur l'autel pour les y faire brûler complètement. On accommodait la viande avec de la farine mélangée d'huile. Quand un homme apportait son animal pour sacrifice, il tendait la main sur sa tête au moment de l'égorger. Ainsi, l'animal prenait-il son péché sur lui. On pouvait aussi substituer le gros bétail par des colombes, tourterelles ou pigeon. Dans ce cas, après avoir coupé la gorge de l'oiseau, on lui retirait son estomac et on brûlait ses ailes sans les casser.

"la Mer de bronze" était une grand bassin pour les ablutions des prêtres.

 Sur les côtés du Temple, deux rangées de 5 bassins servaient à laver les animaux qui devaient être offerts en sacrifice. Le porche était décoré de deux colonnes appelées Jachin  et Bohas  et fondues par un forgeron nommé Hiram envoyé par le prince de Tyr.

 Le Temple était construit de blocs de pierre rectangulaires, taillées sur le lieu d'extraction : "en sorte qu'on entendit durant la construction du temple aucun bruit de marteau, de hache ou d'un autre instrument de fer" (1 Rois 6:7). Aux étages supérieurs, il y avait des chambres pour les réserves, les offrandes et probablement le logement. Salomon engagea un Tyrien pour superviser les travaux et des artisans Phéniciens pour les exécuter

 (1 Rois 5:15; 7:13). Il n'est donc pas surprenant de constater des similitudes entre le temple et d'autres ouvrages cananéens et phéniciens.

 -          A l'intérieur du Temple, chaque pièce était lambrissée de bois de cèdre; les murs et les portes étaient décorés de fleurs, d'arbres et de chérubins ; il y avait 5 candélabres de chaque côté de la pièce principale. La lumière du jour y pénétrait par des fenêtres à claire-voie situées près du plafond

-          Au centre, l'autel des parfums avec ses pincettes et ses accessoires.

-          Sur la table d'or, on déposait à chaque sabbat 12 miches de pains pour les jours de la semaine.

On accédait dans la pièce du fond, le Saint des Saints, par des escaliers. En ouvrant les portes de cyprès finement sculptés, on entrait dans une allée carrée de 9 m de côté, sans fenêtre. Seul le souverain sacrificateur y pénétrait une fois par an, au jour du grand pardon, où il faisait l'aspersion du sang sur le propitiatoire de l'Arche pour le pardon des péchés de tout le peuple. L'arche était celle-là même que Moïse avait fait construire 400 ans plus - tôt environ et qui contenait les Tables de pierre de la Loi !

Les figures taillées de Chérubins recouvraient le couvercle de l'Arche.

Après la mort de Salomon, des envahisseurs s'emparèrent des trésors que le roi avait entreposés dans le temple (1 Rois 14:26) et les rois de Juda les utilisèrent pour acheter le pouvoir politique ou la paix. (1 Rois 15:18; 2 Rois 16:8). Trois siècles après sa construction, le roi Josias (vers 640 av. J.C.) dut entreprendre de grands travaux de restauration (2 Rois 22:4).

En 587, le Temple de Salomon fut pillé et détruit par l'envahisseur babylonien Neboukadnetsar (2 Rois 25:9).

Enfin, le site du Temple de Jérusalem est lié à la fin des temps, ou plus précisément au retour de Jésus, comme le pensaient les judéo - nazaréens qui se sont servis des arabes comme supplétifs afin de reprendre Jérusalem : Jésus fils de Marie reviendra par la "Porte Dorée", nom de la 8e porte de Jérusalem (murée aujourd'hui) qui donne sur l ' Esplanade des Mosquées et fait face au Mont des Oliviers. Les balances du  Jugement dernier  seront suspendues aux portiques qui entourent le Dôme du Rocher.

Salomonest né de la rencontre de David et de Beth - Scheba , femme d’Urie le Héthien. David régna 40 ans sur Israël ( 7 ans à Hébron, 33 ans à Jérusalem )

Pendant que le Héthien enrôlé dans l’armée de David sous les ordres de Joab, était en campagne pour détruire les fils d’Ammon et pour assiéger Rabba, David tomba amoureux de Beth - Scheba . Il l’a connue. Elle devint enceinte. Apprenant son état, David fit revenir du combat Urie pour qu’il retrouve sa femme. Urie refusa de coucher avec elle prétextant que tous ses compagnons dormaient eux en rase campagne, loin de leurs femmes. David le renvoya devant Rabba et demanda à Joab de le placer au plus fort du combat. Urie fut tué. Beth - Scheba   rejoignit   David. Leur enfant mourut le 7ème jour.

Salomon fut le deuxième enfant à naître de cette femme et de david.

 II Samuel chap.12 v 14 « L’Eternel pardonne ton péché, tu ne mourras point. Mais par ce que tu as fait blasphémer  les ennemis de l’Eternel, en commettant cette action, le fils qui  t’ est  naît mourra »

Le fruit d’un crime ne peut être. On ne peut rien construire de véritable sur une base même inconsciente de son origine criminelle. Comme nous connaissons la suite de l’écrit, effectivement un fils de David devant construire le temple ne devait être que d’origine pure.

Se servir de ses ennemis pour assouvir ses désirs criminels les rendent complice à leur dépend de cette action. Joab a reçu un ordre émanant d’un pouvoir légitime ; pourtant cela n’enlève en rien à sa responsabilité, à sa complicité dans la commission du crime élaboré par David, comme par ailleurs celle des fils d’Ammon dont il a utilisé les épées et qui ont transgressé les lois divines. Nous voyons bien l’actualité de cette règle ? Les grands criminels ne se cachent-ils pas derrière l’obligation d’exécuter un ordre donné par une autorité souvent légalement désigné ?

Bien que roi, David a enfreint des lois qui n’émanaient pas de sa maison. Il a violé celles d’un ordre supérieur en toute connaissance de cause sans peut être en appréhender toute la signification et les conséquences. Il a violé pour son profit des lois naturelles basiques, universelles.  L’Eternel a désigné Salomon comme roi d’Israël. Au moment où le fils aîné de David, Adonija, s’était proclamé roi, David l’apprenant  demanda au sacrificateur Tsadok et au prophète Nathan d’oindre pour roi sur Israël, Salomon, qui monté sur la mule royale descendit à Guihon et de là, sous la clameur de la foule alla s’asseoir sur le trône de David. Salomon plus tard fit exécuter Adonija.

Une fois de plus il est tout à fait impossible et inacceptable de désobéir à des règles établies supérieures, légales. Comment  Adonija ayant volé le pouvoir aurait - il pu construire le temple sur des bases valides, légitimes ?

Tout pouvoir doit être légitime, en phase, en concordance, compatible avec l’Ordre. Rien ne peut se construire sur le crime. L’Ordre supérieur est implacable.

La 4ème année de son règne Salomon débuta la construction du temple.

Livre II Chroniques chap.2 Salomon demanda de l’aide à Huram, roi de Tyr qui entre autre lui envoya Huram-Abi, fils d’une femme d’entre les filles de dan et d’un père tyrien.

Livre I Roi chap.6 Le roi Salomon fit venir de Tyr, Hiram fils d’une veuve de la tribu de Nephtali et d’un père tyrien qui travaillait sur l’airain.

Résumons ! Le roi Salomon homme de foi, reçut la mission d’édifier un temple selon des plans établis par Dieu. Pour réaliser cette œuvre il dut faire appel au savoir - faire du Maître artisan Hiram-Abif. Le roi Salomon, homme d ’ Eglise ( au sens large du terme) possesseur des plans et Hiram-Abif celui qui œuvre dans le monde et s’engage sur le chemin de l’initiation sont complémentaires. La construction devrait pouvoir se réaliser sur des bases légitimes et solides.

Mais, voilà , intervient la légende. Lors de la visite de la reine de Saba qui voulut visiter le temple grandiose, Salomon se sentit délaissé. En effet la reine conçut une grande estime pour Hiram – Abif le constructeur. Elle se rendit compte que les ouvriers  étaient à ses ordres et non à ceux de Salomon. Ne peut - on envisager que Salomon mis au courant du complot ou plus peut être, jalousie aidant, n’aurait pas retenu le bras des trois mauvais compagnons.

Certes essayons - nous à une analyse :

Peut - on dissocier les plans de la construction ? Peut on tuer le constructeur en continuant malgré tout l’édification selon les plans véritables ?

 Pour moi, non, car le constructeur est le plan, comme le plan est le constructeur. Abstraction en cours de réalisation nous devons être concept conscient. Concept objectif, libérons-nous par la matière de la matière, de ce monde qui est en fait subjectif, illusion suprême  d’un cerveau en quête de perception, de vibrations. Nous devons nous libérer de cette position relative et des systèmes de références. Toutes nos études scientifiques ou pas ne consistent elles pas uniquement à étudier le fonctionnement de notre cerveau ? Le monde n’est - il pas une représentation de notre propre représentation ?

 Hiram-abif en se sacrifiant, en se laissant assassiner savait qu’il coupait le chemin à la connaissance de celui qui vous reconnaît, vous purifie, vous capte et vous envahit. Cette construction échappe à la matière qui ne peut la supplanter.  En se sacrifiant comme tout bon gardien de la porte doit le faire, il en laissait l’accès pur, vrai, accessible.

La connaissance est interdite à tous les voleurs, à tous les criminels contre l’Esprit ainsi qu’aux moqueurs et contempteurs.

Le Temple de Salomon s’appuie sur l’humanité pour se construire et s’en détache pour ailleurs se développer. La vie est ailleurs.

Un peu comme le pense les rosicruciens, le temple de Salomon est le monde dans lequel nous travaillons au cours de nos vies physiques. Et seulement après avoir passé la neuvième initiation ; l’initié sera définitivement libéré de la croix du corps physique donc de la nécessité de se réincarner. Autre approche spirituelle !

Un fils légitime ne peut naître d’un  père consubstantiellement différent du vrai père. En se sacrifiant Hiram a tué le père éventuel d’un fils illégitime. L’humain se prend pour dieu dans sa quête de la fausse connaissance et pense le remplacer. Vouloir comprendre le fonctionnement du temple et le reproduire, en tant que matière pensante  est semblable à un robot qui désire remplacer son constructeur. La spiritualité est réalité. Le monde de la matière est là pour nous l’apprendre.   

 

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  • Ce blog propose une interprétation des nombres figurant dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Les nombres développent une métaphore qui donne une représentation mentale d'un processus qui dépasse l'entendement.
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